Hier soir, nous avons eu la surprise de découvrir un nouvel ami dans notre jardin... Après les opposums, après les WoodyWodpeckers, les fire ants, les dizaines d'écureuils et les oiseaux multicolores, nous accueillons désormais... un raton-laveur ! 

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Ce matin, je me suis vraiment réveillée de travers (vous savez, ce genre de réveil où vos idées commencent à être claires vers midi...). Du coup, j'ai mis un temps fou à réaliser qu'il y avait une drôle de bête dans notre jardin... un woody woodpecker ! C'est la première fois que nous en voyons un ici, et pourtant nous croisons régulièrement de drôles d'animaux. 

Voici la preuve en images (pas très net, de loin, mais je vous jure que j'ai pas émergé suffisamment vite pour me souvenir qu'on avait un zoom...) : 

Bon week-end à tous ! 

Salomé a l'esprit scientifique, moi je vous dis. A peine ai-je parlé dans mon article précédent des fire ants qu'elle a voulu vous montrer une preuve. Ce matin, elle a donc testé le pied dans la fourmillière, en sandales bien évidemment, et voici le résultat (et encore, je suis arrivée vite pour lui enlever les dizaines de fourmis qui commençaient déjà à lui grimper le long de la jambe) : 

Quand je vous dis que ce sont des sales bêtes ces fire ants ! On avait pourtant traité le jardin il y a peu, mais ça revient trop vite et cette fourmillière était bien planquée contre le tronc d'un arbre (et on en a découvert du coup 2 autres dans le jardin). Bon, là, je dois vous avouer que demain il y aura des dizaines de milliers de fourmis en moins sur la planète Terre, mais bon on ne s'en prend pas au pied de ma fille comme ça.  

Quand je pense au mal que fait une seule piqûre, je me dis qu'elle doit sacrément souffrir, et en plus ça gratte ! Maintenant, les boutons vont devenir blancs (comme des boutons d'acné en fait) et il ne nous reste plus qu'à nous promettre de sortir en baskets et de faire encore plus attention !

Edit : Voici une photo, prise le lendemain, des vilains boutons blancs qui grattent (je devrais même dire vilains boutons blancs qui grattent et qui nous ont valu - enfin, qui m'ont valu, le papa dormait - un réveil de la concernée de 2h30 à 5h30 du matin) : 

Houston, 3ème ville des US, mégalopole polluée et chef-lieu du pétrole ? Que nenni ! Houston, c'est avant tout une ville sauvage où on retrouve une faune variée et étonnante, allant des serpents venimeux aux crocodiles intrépides, en passant par les ratons-laveurs et autres tatous qu'on retrouve plus souvent en piteux état sur les routes plutôt que gambadant dans les jardins.

Donc, le week-end dernier, tandis que nous déjeunions tranquillement, voici qui nous avons vu débarquer pour son petit tour de découverte dans notre jardin : 

Soit dit en passant, cette petite bête m'a paru bien sympathique et j'ai presque eu envie d'essayer de la caresser... je dis bien presque.

Enfin, je préfère ça à nos pires ennemies ici qui sont les "fire ants" qui, comme leur nom l'indique, sont des fourmis hyper agressives qui ont la particularité de vous grimper dessus par dizaines pour vous infliger des piqûres ultra-douloureuses si vous avez le malheur de mettre votre pied sur leur fourmilière. Et en plus c'est traître comme bêtes, parce qu'elles déplacent la fourmilière du jour au lendemain sans prévenir, et nous découvrons donc régulièrement des petits dômes dans le jardin qu'il faut traiter rapidement avant qu'une mistinguette ne coure dessus. La première fois que je me suis fait piquer, c'est aussi la première fois où j'ai essayé de traverser une rue à Houston, ne voulant pas prendre ma voiture pour faire 100m. Pendant que j'attendais sagement que le feu piéton passe au vert (toutes les 10 mns) en suant toutes les gouttes de mon corps par les 40C ambiant du mois de septembre, je me suis fait mordre par une "fire ant"sur le pied. Ce jour là, j'ai compris une leçon : à Houston, être piéton, c'est non. Je n'ai plus jamais traversé une rue ici.

Mais heureusement, on rencontre bien souvent aussi de merveilleux oiseaux bleus, rouges, jaunes, magnifiques ! Sans oublier les dizaines d'écureuils que je vois tous les jours dans les jardins et qui rivalisent de souplesse et d'agilité. Houston est une drôle de ville : on se rend compte que malgré l'invasion de l'espace par l'homme et la modernité, la nature est toujours à la limite de reprendre ses droits...

Sur ce, passez le bonjour aux pigeons français de ma part et à bientôt !!!

NB: Je viens de faire lire cet article à Olivier qui m'a fait part de deux remarques que je me dois de vous faire partager :

- en Louisiane, dans le temps, ils avaient trouvé comment régler le problème des opposums... ils en faisaient des tartes... Uuuurrrrk ! Heureusement, aujourd'hui, la "Possum Pie" se rapproche d'une tarte aux pralines, sans opposum !

- les "fire ants" ont été importées d'Amérique du Sud dans les années 30 à Mobile, dans l'Alabama (comme Airbus!)

NB2 : pouah, je n'arrive pas à me remettre de la "Possum Pie"!!!