•  Salut le blog !

     

    Vous avez peut être remarqué des changements dans mon blog ces derniers jours... Overblog a en effet une nouvelle interface sur laquelle j'ai bien du mal à prendre mes marques. Je n'arrive plus à régler la police ni à mettre des photos. Du coup, je suis en train de créer un nouveau blog, que je vous transmettrai bientôt j'espère !

      

    En attendant, je voulais vous parler d'une nouvelle idée reçue : les Américains sont fiers d'être... Américains !

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  •  Idée reçue 5 : les Américains poussent des tas d'exclamations 

     

     VRAI !!!

     

    Si vous vous demandez si les acteurs américains se moquent de vous quand ils s'exclament à tout va "Waaaaaahhhhhh, that's wonderfffffffffffffuuuuuuuuullllllllllll, this is ssssoooooooooooooo nice", et bien figurez-vous que non... je dirais même que dans la réalité c'est encore pire ! Non seulement les américains connaissent une quantité de superlatifs qui dépasse l'entendement du Petit Robert, mais en plus ils arrivent à les placer à des moments complètement improbables (genre "mais regardez cette écharpe, c'est absoooooooolument exttrrraaaaooorrrdddiinnaire comme elle s'accorde parffffffffaaaaaaiiiittteeeeemmmmeeent avec votre maggnnniiiffffiiiqqquuueee sac" - c'est du vécu, hein)

     

     Je passe sur ce que ça devient quand on s'adresse ou qu'on parle d'un enfant, là ça frôle l'hystérie...

      

    Depuis quelques temps, à force de parler de plus en plus avec des Américains, je rencontre une quantité incroyable de Oh, my Gosh (ou plutôt Oh, my GGGGoooooooosssssssshhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!). Avant, moi, je disais naïvement Oh my God comme tout le monde, parce que ça fait classe de le caser celui là dans une conversation. Mais j'ai fini par comprendre que, à part s'il y a une conspiration géante de millions d'Américains contre mon pauvre degré linguistique,  si on ne dit pas la même chose eux et moi, c'est que quelque part je devais avoir tort. Et c'est en effet le cas, figurez-vous, car apparement, on n'a pas le droit de dire le mot God si on ne parle pas directement à Dieu. Et comme Dieu il s'en sortirait pas si tout le monde se mettait à l'apostropher pour un oui ou pour un non, il suffit de remplacer God par Gosh, comme ça tout le monde est content et lui il a la paix pour continuer son boulot. 

      

    Et vous savez ce qui est le plus dur dans l'histoire ? C'est de se retenir pour ne pas faire pareil... parce que parfois, c'est vrai, quand votre écharpe s'accorde pour une fois parfaitement avec votre sac, vous aussi vous avez envie de dire à la terre entière que c'est ssssssooooo cccccccuuuuuuuutttttteeeeeeeeee !!!!!!!!!!!

     


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  •  Parmi les idées reçues sur les Américains, mon ami Joss a proposé "Les Américains sont individualistes". J'ai cherché un moment comment illustrer au mieux cette idée, et un petit mot reçu hier dans ma boîte aux lettres a résolu mon problème. 

      

    La Poste a mis dans ma boîte aux lettres récemment un avis de passage pour un colis. J'ai donc voulu aller le chercher mais le colis est resté introuvable et je suis rentrée bredouille. Avant hier, j'ai croisé mon facteur et je lui ai expliqué la situation. Il avait l'air vraiment embêté et a promis de faire des recherches pour retrouver ce fameux colis. Et hier, j'ai trouvé un petit mot dans ma boîte aux lettres : 

      

    Insolite 5435

      

    Mon gentil petit facteur a donc fait une copie de mon avis de passage et m'informe qu'il continue de le chercher. Et bien c'est tout bête voyez-vous, mais le simple geste de me laisser un petit mot pour me dire qu'il ne m'oublie pas représente pour moi la mentalité américaine. 

      

    Les Américains, à mon avis, se préoccupent sincèrement les uns des autres. Ce n'est pas que de la gentillesse, c'est aussi du bon sens. Le fait de se sentir pris en compte par les autres donne tout simplement envie de rendre la pareille. Pour moi, la société américaine fonctionne sur un équilibre où chacun a une place et un rôle, tel un rouage bien ordonné. Les uns ne fonctionnent pas sans les autres et le fait d'attacher de l'importance à tous permet de stabiliser cet édifice. Cela s'illustre bien quand on va au restaurant par exemple. Il y a le serveur qui accueille et qui installe, celui qui sert à boire, celui qui prend la commande, celui qui débarasse... Les tâches sont beaucoup plus divisées qu'en France, et du coup tous les serveurs sont utiles... et tout ça avec le sourire ! C'est la même chose quand on fait les courses, quand on va chez le coiffeur, quand on va chez le médecin. Chaque activité est affiliée à une personne qui devient du coup indispensable, et qui est considérée comme telle. 

      

    Ma conclusion, c'est que les Américains ne sont pas individualistes, au contraire. La notion de groupe, et le respect qui va avec pour que le groupe continue de fonctionner, existe bel et bien. Je trouve ça particulièrement agréable de sentir qu'on est pris en compte et cela donne envie de se préoccuper des autres à notre tour.  La France, il me semble, aurait de grandes leçons à tirer de tout ça...

     


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    Idée reçue 3 : les américains sont obèses

     

    Voilà un article que j'essaie d'écrire pour la troisième fois en retournant le problème dans tous les sens dans ma tête. Les Américains sont-ils vraiment obèses comme on le prétend en France ? Au début, j'aurais eu tendance à dire plutôt oui, jusqu'à ce que je réalise que je n'avais jamais vraiment regardé comment sont les gens ici. Il est vrai que je me soucie très peu de l'apparence, et avant d'écrire cet article, j'ai décidé de me laisser une semaine pour vraiment prendre le temps de regarder les américains autour de moi (j'ai du être journaliste dans une autre vie).

     

    Ma conclusion, c'est qu'il y a deux conclusions en fait !

     

    Tout d'abord, en regardant à la crèche, à mon petit supermarché bio, au boulot d'Olivier, chez mes voisins, je trouve que les gens sont plutôt bien portants, mais sans parler d'obésité au sens médical du terme. Je pense que le "poids moyen" de la population est plus élevé qu'en France et que de nombreux américains ont les fameux "quelques kilos en trop", mais je ne trouve pas que ce soit flagrant non plus. Mais attention, ceci est vrai pour les gens que j'ai autour de moi, c'est-à-dire dans un milieu plutôt aisé qui a de quoi se payer une nourriture plutôt équilibrée et qui peut s'inscrire dans des salles de sport pour se maintenir en forme.

     

    Plus on rencontre des américains issus de milieux défavorisés, et plus l'obésité devient flagrante. Le pire, c'est à Walmart (la plus grande chaîne de supermarchés avec des tas de cochonneries à acheter pour trois fois rien) où on voit des tas de gens qui sont obligés de faire leurs courses sur des petits véhicules motorisés car ils ne peuvent pas faire trois pas. Et je trouve que l'obésité est particulièrement visible pour la population mexicaine qui, il est vrai, a une nourriture particulièrement "mauvaise" pour la santé.

     

    Ce que je retire de tout ça, et qui complète mon article précédent, c'est que j'ai l'impression que le principal facteur de l'obésité ici est la malbouffe (grignotage, repas trop riches, trop de protéines...), alors que j'aurais tendance à penser qu'en France les facteurs de l'obésité sont plus variés. C'est dur à expliquer et je ne suis pas ni médecin, ni sociologue, mais c'est vraiment le sentiment que j'ai eu cette semaine.

     

    Pour lutter contre ce problème, le gouvernement américain et les entreprises se donnent beaucoup de mal (accès à des salles de sport à moitié prix, publicités pour dénoncer l'inactivité, etc), mais les mauvaises habitudes sont bien ancrées, malheureusement...

     


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    Merci pour vos commentaires sur mon précédent article...  je vois qu'on a tous beaucoup d'idées reçues sur les Américains ! Je vais donc essayer de reprendre tout ça pour y remettre un peu d'ordre. Je précise quand même que ça ne sera pas forcément très objectif, puisque je ne peux parler que du point de vue de ma courte expérience ici, au Texas, qui est quand même un Etat un peu particulier. 

     

     Idée reçue 2 : les Américains mangent mal

     

    Avant de regarder ce que les Américains ont dans leurs assiettes, on peut déjà dire que les habitudes culinaires sont très différentes. Par exemple, je connais plusieurs familles où les différents membres ne mangent pas à la même heure, ou au même endroit (par exemple, l'un mange devant la télé pendant que l'autre mange devant l'ordinateur). Le repas n'est pas forcément un moment de partage et d'échanges comme on peut le vivre en France. On mange parce qu'il faut se nourrir, point. Les Américains mangent tôt, vers 11h pour le déjeuner et 18h pour le dîner, avec un petit déjeuner très copieux qui fait office de 3ème repas. 

     

     Une autre grosse différence, c'est que les Américains mangent très souvent dehors. A mon avis, la raison principale, outre la facilité, c'est le coût. Les restaurants sont bons marchés alors que les produits frais comme la viande et les légumes restent assez chers. Et les fast-food permettent de manger à un prix défiant toute concurrence. De plus, il est possible de repartir avec ce qu'on n'a pas mangé (le fameux Doggy Bag), ce qui est d'ailleurs très souvent le cas car les proportions sont énormes ! Et puis la variété de restaurants est telle qu'on peut changer de nationalité tous les jours sans se lasser. 

     

     Au niveau des plats, j'avoue que je trouve tout trop salé, trop sucré et trop gras. Les Américains mangent des protéines à tous les repas, avec des oeufs, de la viande ou de la charcuterie. Et le problème, c'est qu'il y a toujours en accompagnement des sauces, du beurre, de la crème, du fromage... et que c'est bien tentant ! Par exemple, ce qui fleurit ici, ce sont les restaurants de glaces au yaourt. Dans l'idée, c'est chouette, s'il n'y avait pas des "toppings" à ajouter par dizaines : bonbons, caramel, chocolat, gâteaux... ce qui donne des glaces comme ça (et encore, nous on y va mollo!) :

     

     

    P1030810

     

     Pour moi, le vrai noeud du problème, ce n'est pas tant ce qu'ils mangent, mais la façon dont est cuisiné ce qu'ils mangent. Les Américains sont habitués depuis l'enfance à manger gras et salé. Leur échelle de référence n'est donc pas la même que chez nous, mais il doit être difficile pour eux de s'en défaire car TOUT est ainsi : les plats ou les boissons proposés dans les restaurants, le pain, la sauce tomate, le fromage, les yaourts... Si on ne fait pas l'effort d'acheter des produits de base (viande, légumes etc...) pour cuisiner à la maison, alors on mange mal, même quand on essaie de manger équilibré. Ceci se voit par exemple au restaurant quand on essaie de prendre des légumes : ils baignent dans le gras. De même quand on prend une salade : bien souvent il y a du fromage râpé, des dés de bacon, des croutons... Idem pour les plats surgelés, ce n'est pas équilibré. Donc comme les Américains cuisinent peu, par la force des choses, ils mangent mal. Et parfois même, quand on essaie comme nous de cuisiner au maximum à la maison, on peut avoir de mauvaises surprises, par exemple avec la viande qui, quand on la cuit, dégouline de graisse (moi j'ai arrêté le boeuf hâché tellement je trouve ça écoeurant...).

      

    Et encore, nous sommes à Houston... parce que je peux vous assurer que manger des légumes au restaurant au fin fond du Texas relève de l'exploit ! Lorsque nous sommes allés dans le Hill Country il y a un an, nous avons trouvé les deux mêmes restaurants dans chaque ville : Mc Do et Subway... Mouais. 

      

    Donc, pour moi, les Américains mangent mal, autant par ce qu'on trouve dans les assiettes que par le peu de considérations qu'ils se font de l'acte de manger. Ils essaient de faire des efforts pourtant, et le gouvernement américain aussi (je détaillerai dans mon prochain article sur les problèmes d'obésité), mais les mauvaises habitudes sont bien ancrées, malheureusement...

      


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